Briser le cycle. Inventer l’après.
Contre la logique productiviste qui broie la planète et nos vies, Rupture imagine des alternatives concrètes, audacieuses et soutenables — écologiquement comme socialement.

Critiquer le productivisme
Imaginez une société sans horloges tyranniques, sans injonctions à produire toujours plus. Un espace où l’économie se met au service de la vie, et non l’inverse.

Faire un pas de côté
La logique productiviste épuise la planète et brise les êtres humains.

Ouvrir le champ des possibles
Comme des fleurs qui s’épanouissent dans des endroits inattendus, chaque histoire se déploie avec beauté et résilience.

Idée n°1 : limiter la possession à deux biens immobiliers par personne
Se loger est devenu un luxe quasiment inaccessible. Pourquoi ? Parce que le logement est devenu un produit d’investissement.
Une partie importante du parc immobilier est détenue par des multipropriétaires, parfois des dizaines de logements par personne, alors que d’autres peinent à louer ou acheter un seul toit.
Résultat :
- La demande explose artificiellement,
- Les prix s’envolent,
- Les inégalités se creusent,
- Et les jeunes générations sont écartées de la propriété.
L’idée est simple : limiter la possession à deux biens immobiliers par adulte.
Deux biens, c’est largement suffisant pour se loger et investir raisonnablement. Au-delà, cela alimente la spéculation et prive d’autres d’un logement accessible.
Quels seraient les effets ?
- Baisse de la pression sur le marché : plus de logements disponibles à l’achat, donc des prix qui redescendent.
- Réduction des inégalités : moins de concentration de la richesse dans les mains d’une minorité.
- Encouragement à d’autres formes d’investissement : au lieu de mettre tout dans la pierre, on soutient l’économie réelle, l’innovation, les entreprises.
Cette idée, c’est une manière claire et juste de réaffirmer que le logement n’est pas un produit de luxe mais un droit fondamental.
Idée n°2 : un revenu pour tous
Libération du temps et valorisation d’autres activités
Face aux mutations du marché du travail, et notamment à l’automatisation croissante, le revenu universel est une réponse permettant de se détacher de la vision productiviste du travail. Il libérerait du temps pour des activités non marchandes mais à haute valeur sociale, comme le travail bénévole, l’engagement associatif, l’éducation des enfants, le soin aux proches, ou les activités artistiques et culturelles.
Ainsi, la valeur d’une personne ne serait plus uniquement définie par sa capacité à produire des richesses, mais aussi par sa contribution sociale et citoyenne. C’est une manière de reconnaître et de rémunérer des activités essentielles à la vie en société, mais qui ne sont pas toujours monétisées.
Rééquilibrage des rapports de force
Le revenu universel est un moyen de rééquilibrer le rapport de force entre employeurs et employés. En garantissant un revenu universel, il offrirait la possibilité aux travailleurs de refuser des emplois précaires, mal rémunérés ou dans des conditions de travail dégradantes. Cela encouragerait les entreprises à proposer de meilleures conditions pour attirer et retenir leurs salariés.
Cette autonomie financière permettrait également aux individus de prendre des risques, de se former pour changer de métier, ou de créer leur propre activité sans la pression de devoir accepter n’importe quel travail pour survivre.
